Ça gratte

17 octobre 2017

Tu fais partie de la catégorie des chanceux, des privilégiés, des épargnés en résumé. Limite tu t’en vantes auprès des tes ami.e.s. « Non, mais vraiment JA.MAIS. Je te jure, jamais mes petits Koalas n’en n’ont ramené à la maison. Mais SI ! Même les grands de 8 et 12 ans. Oui ! Même après le retour de colo, non vraiment, je crois que voilà tout, on n’est pas concernés ».

T’en arrives même à pavaner.

Poux un jour, poux toujours ?

Et puis un jour, Colette la cadette, rentre de l’école en se grattant la tête. Tu te dis que des piqûres de moustiques en décembre c’est assez peu probable. Jusqu’au bout, tu es dans le déni et puis tu cries en même temps que tu écrases le premier POU de toute ta vie.

                                       

Voilà, tu viens de basculer du côté obscur du grattage. Maintenant tu sais.

Tu prends tous les renseignements au sujet des traitements auprès de tes amies (qui ne manquent pas de ricaner) (et de te donner des conseils totalement contradictoires) et pour tes tous premiers poux, tu choisis l’option naturelle. L’anti-poux mécanique qui étouffe le poux dans le gras (tu penses même à enduire la tête de Colette d’une bonne mayo maison, tellement le flacon coûte un bras). T’es tellement flippé.e que t’as même acheté le peigne électrique (erreur de débutant.e, oui).

Et puis au bout de trois jours de peigne fin à dents striées accompagné de cris de gorets, de lessives à 60° non stop, tu retrouves encore ces s*lop%r*es de lentes et maintenant sur toutes les têtes de la fratrie !

Parce que vraiment t’en poux plus, tu envisages de boire l’huile essentielle de lavande direct à la bouteille.

Allez, ça va le faire, tu vas en venir à bout (un jour).

Mais n’oublie pas de passer le peigne chaque soir !