Avant d’être pourvu de petits koalas, juin c’était : le 6e mois de l’année, le mois avant juillet, le mois des mariages, le mois de soirées barbecue entre amis, le mois où l’on peaufinait ses vacances… un mois cool quoi.
Maintenant c’est le marathon. Pas 42.195 km de course à pied mais pas loin. Plus même. Car entre toutes les fêtes de fin d’année : le gala de danse du petit dernier, le spectacle du centre de loisirs du grand, la fête du club de tennis du cadet et les kermesses des primaires (et quand ils ne sont pas dans la même école, ahemmm) c’est un peu une course contre la montre et avec obstacles !
Parce quand on est parents il ne suffit pas juste de s’asseoir, smartphone en main prêt à filmer devant le spectacle. Non. Déjà, il faut parfois avoir le pouvoir de se dédoubler (ou d’envoyer son sosie ou mamie) quand le gala de danse du petit et la kermesse de la cadette tombent en même temps ET à la même heure chacun à l’autre bout de la ville.
Les préparatifs
Ensuite il y a TOUT ce qu’il faut faire avant. Les parents n’ayant pas encore vécu leur premier spectacle de fin d’année sont loin d’imaginer que :
- il va falloir trouver LE tee-shirt blanc sans aucune inscription pour le spectacle de la kermesse. Ou le pantalon à carreaux pour le gala de danse ;
- créer une tête de cheval avec un manche à balai (tous les autres parents ont déjà dévalisé les magasins) ;
- préparer des gâteaux et des brochettes de bonbons (qu’on achète ensuite à prix d’or) ;
- trouver des lots pour la tombola de chaque spectacle et vendre les tickets (les voisins ont tendance à vous claquer la porte au nez en ce moment ? C’est normal).
Mais surtout, si vous êtes proche de votre premier spectacle, sachez que vous allez verser votre larme comme les autres. Pas la peine de dire à votre voisin que c’est la poussière de la salle. Il ne sera pas dupe !
