Ô devoirs ! Ô désespoir ?

7 mars 2017

Tout le monde connaît la circulaire de 1956 interdisant les devoirs écrits à la maison après l’école et surtout vos petits koalas ! Les tables de multiplication ont du mal à rentrer dans leur petite tête mais cette circulaire c’est bon, ils en connaissent la date !

Dans la réalité, rares sont les professeurs des écoles qui ne donnent pas quelques devoirs à leurs élèves.  Soit vous avez de la chance et êtes dotés d’enfants raisonnables pour qui les devoirs ne sont pas une punition… soit vous êtes dans la catégorie « enfer des devoirs » avec cris aigus et énervement général assuré.

                                 

 

Voici nos solutions pour vous aider :

 

- Mettez vos enfants à l’étude ! Motivez-les en leur expliquant qu’ils y seront avec des copains, qu’ils pourront s’entraider pour les leçons, si, si vraiment le bonheur…Histoire d’être un tant soit peu concerné, jetez un œil aux cahiers de vos enfants et ne manquez pas de les féliciter même si la poésie est amputée de quelques vers. D’ailleurs, servez-vous en un de verre.

 

- Mandatez les grands-parents.  Ils regrettent leur manque de temps à vos côtés quand vous étiez écolier ? Offrez-leur la possibilité de se rattraper avec leurs petits-enfants (gniark), imparable.

 

- Engagez une personne pour l’aide aux devoirs chez vous. Et assurez vous sur le trajet en rentrant du travail que les devoirs seront terminés à votre arrivée. Sinon, retardez votre retour « ah vraiment, ces réunions tardives au bureau ! »

 

Bon plus sérieusement, pour éviter l’angoisse des devoirs, il est important de rendre autonome son enfant. Il doit de lui même sortir ses affaires (même si ça va plus vite de le faire à sa place) et regarder son agenda. Laissez-le se lancer seul quand c’est possible tout en étant à ses côtés, en préparant le dîner par exemple. Aidez-le quand il vous le demande et quand vous sentez que ça coince.

Vous pouvez aussi établir avec lui une routine des devoirs. Soit il s’y met tout de suite en rentrant après son goûter, soit il prend trente minutes pour se détendre et fait son travail ensuite.  Dans tous les cas, pour les enfants en primaire, la durée ne doit pas excéder les trente minutes et il est important d’en parler avec l’instituteur si ce moment est un vrai souci.