Avant j’avais des principes : l’éducation

16 avril 2017

Enfant nous avons appris la politesse avec nos parents et même si l’apprentissage n’a pas toujours été évident, aujourd’hui l’on peut dire que nous sommes des personnes polies (au fait ai-je répondu au « bonjour » de la boulangère ce matin ?) … la plupart du temps.

Avant d’avoir nos petits koalas nous avons porté des jugements hâtifs sur des parents dépassés par les cris de leur enfant au supermarché, sur ces enfants bruyants à la bibliothèque et leurs parents planqués le nez dans leur bouquin ou sur ces garnements qui couraient partout au parc (un comble !) nous empêchant de profiter tranquillement des premiers rayons du printemps.

Et puis on a eu nos propres petits koalas. Et particulièrement ce petit deuxième qui n’en a que faire de ce qu’on lui dit ou des limites qu’on tente de lui imposer. Ah ça on a bien crâné avec notre aîné si « cool », obéissant même. Oui voilà, obéissant, le mot est lâché.

                                        

Là, on a vu que l’éducation n’est pas qu’affaire de règles et de cadres, c’est une aussi une histoire de patience et de remise en cause parentale… permanente.

Car Lucien n’est pas du genre à dire bonjour à la dame et gêné de la situation ce n’est pas rare que l’on dise « il dira au revoir » pour tenter de dédramatiser la situation quand « non, je ne veux pas dire boooonjour à Mamie ».

Car maintenant se greffent en plus à l’éducation de nos enfants : notre travail, le quotidien à gérer (dont le frigo à remplir et le panier de linge à vider), la fatigue…

Tout ceci n’est pas tenable si nous sommes en permanence sur le pont et il nous faut parfois des moments de relâche pour nouer une relation apaisée avec nos marmots.

Alors oui parfois on abandonne, on cède, on négocie mais cela ne fait pas nous des parents démissionnaires, nous sommes juste des parents aimants.

Allez dites bonjour à la dame !